lundi 15 décembre 2008

Chronique #2

Vélo en ville
Avec la montée de la conscience environnementale et la forte fluctuation du prix de l’essence (on ne peut plus parler seulement de la hausse!), plusieurs personnes optent pour la bicyclette comme moyen de transport pour aller au travail ou pour faire leurs courses. Pour assurer une meilleure sécurité des cyclistes, il est important de connaître certaines règles de base. En premier lieu, lorsqu’on immobilise sont véhicule en bordure de la rue, il est important de vérifier s’il n’y pas un cycliste qui s’en vient avant d’ouvrir sa portière. Également, en tout temps, il faut garder une bonne distance avec le cycliste pour lui laisser une marge de manœuvre et lorsque la situation le permet, de dépasser le cycliste dans l’autre voie.

Les cyclistes doivent aussi se méfier des véhicules qui sortent d’une entrée privée, des autobus (qu’il ne faut surtout pas dépasser par la droite), des véhicules qui tournent à droite au feu rouge et des espaces entre les véhicules stationnés (roulez en ligne droite pour être vu des automobilistes). En résumé avant d’effectuer une manœuvre, établissez un contact visuel avec le conducteur pour vous assurer qu’il vous a vu.

Les vélos ne sont pas munis de feux clignotants ou de phares d’arrêt. Ils signalent leur intention avec des gestes. Voici, les signes que les cyclistes utilisent pour montrer leurs intentions à l’approche d’une intersection:

Au niveau de la circulation, le cycliste est soumis au code de la sécurité routière et à la signalisation comme les automobiles, c'est-à-dire de s’arrêter aux feux rouges et aux arrêts, de ne pas circuler en sens inverse de la circulation et de consommer des boissons alcoolisées en circulant. Il est également soumis à des règles spécifiques, soit de ne pas circuler sur les trottoirs, transporter un passager, sauf si un siège est prévu à cet effet, de circuler avec un baladeur, de circuler entre deux rangées de véhicules en mouvement et il doit emprunter la voie cyclable lorsque la chaussée en comporte une. Des sanctions peuvent s’appliquer allant de 15 à 30$ et même de recevoir des points d’inaptitude sur le permis de conduire du cycliste.

Vélo libre-service
Le principe des vélos libre-service ou vélos partagés est la mise à disposition, gratuitement ou non, de vélos dans un but principalement de déplacement.

Le concept est concentré pour l’instant en Europe. On a beaucoup entendu parlé des Vélib’, système qui a été implanté le 15 juillet 2007 à Paris où la croissance a été fulgurante. À la fin 2007, on comptait plus de 20 600 vélos répartis dans 1 451 stations. Cependant, ils n’ont pas été à l’abri de nombreux pépins comme l’usure, le vandalisme et le manque de vélos à certaines stations très achalandées.

Montréal sera l'une des premières villes nord-américaines à implanter un service de vélo en libre-service. La phase de test commencera probablement à l'automne 2008 et au printemps 2009, 2400 vélos seront mis à la disposition des montréalais, répartis dans environ 300 stations.

Vélo de soir
La priorité numéro un pour un cycliste qui veut être dépassé de façon sécurité est d’être bien vu. La situation est d’autant plus critique lorsque le temps est nuageux ou sombre comme en fin de journée.

Depuis le 1er octobre, à Paris, le gilet jaune fluo est obligatoire pour circuler hors agglomération de nuit ou de jour lorsque la visibilité est insuffisante (pluie, brouillard). On a distribué des milliers de gilets gratuitement dans le but de faire prendre conscience aux cyclistes de l’importance d’être bien identifiable la nuit, en ville comme hors agglomération. C’est un très bel exemple qu’il faut être le plus visible possible la nuit autant en ville qu’en dehors. En tout temps, il est obligatoire d’avoir sur sa bicyclette un réflecteur blanc à l'avant, un réflecteur rouge à l'arrière, un réflecteur jaune à chaque pédale, un réflecteur jaune fixé aux rayons de la roue avant et un réflecteur rouge fixé aux rayons de la roue arrière. La nuit, toute bicyclette doit être munie d'au moins un phare blanc à l'avant pour voir venir les obstacles possibles devant et d'un feu rouge à l'arrière (soit à l’intérieur d’une poche transparente d'un vêtement ou fixé sur la tige de selle) pour s’assurer d’être vu.

Cependant, c’est le minimum. Pour accroitre davantage sa sécurité lorsque l’accotement est étroit, que la circulation automobile est dense ou que l’éclairage des rues est insuffisant, on peut ajouter des accessoires qui vont encore mieux assurer notre sécurité. Il faut toujours avoir en tête que 29% des accidents mortels affectant les cyclistes surviennent après la tombée du jour. Des vêtements clairs ou, encore mieux, réfléchissants permettent d’être vu des automobilistes à une plus grande distance. Maintenant, il est possible de se procurer des pneus, des sacoches de vélo, des pince-pantalons ou des espadrilles avec bandes réfléchissantes ou d’apposer soi-même celles-ci sur les vêtements. Et, bien entendu, le dossard demeure le plus efficace pour se faire voir!

Il faut également adapter notre conduite en collant l’accotement le plus possible.

C’est maintenant la fin de ma seconde chronique. Dans la prochaine, il sera question de l’inspection mécanique avant une randonnée, des vélos à assistance électrique et je vais répondre à la question suivante : pourquoi faut-il rouler dans le même sens que la circulation automobile?

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