Métro
Une nouvelle tendance est née. Les hôtels des grandes villes sont de plus en plus nombreux à offrir à leurs clients des vélos pour qu’ils découvrent la ville de façon écologique. Petit tour d’horizon.
La crise économique force les hôteliers à faire des pieds et des mains pour attirer une clientèle qui, elle-même, subi les soubresauts de la conjoncture. Les hôtels les plus cool proposent une manière peu dispendieuse pour leurs clients de visiter la ville, en offrant une flotte de vélos. Découvrir une ville à bicyclette offre une autre perspective. On reste donc plus riche, plus écologique et plus en forme!
À New York, l’hôtel The Bowery offre ses vélos tout rouges (theboweryhotel.com). À Chicago, au James, c’est le designer Paul Frank qui a pensé le véhicule à deux roues. Au Gansevoort South, à Miami, on propose plutôt des vélos Puma fluorescents qui permettent de faire une virée de nuit dans la ville de Floride. (www.gansevoortsouth.com). Même la chaîne géante Star wood s’est lancée, en proposant à son hôtel de Lexington, en banlieue de Boston, des vélos hybrides route/montagne (elementhotels.com). Puis, à Paris, l’Hôtel du Nord réplique au Vélib’ (le vélo libre-service offert par la Ville) avec une flotte de 10 vélos gratuits pour les clients (hoteldunord-leparivelo.com).
mercredi 24 décembre 2008
samedi 20 décembre 2008
Chronique #3
Partir avec l’esprit tranquille
Une randonnée à vélo peut être paisible et agréable s’il l’on transporte le bon matériel et surtout si nous avons fait les vérifications d’usage avant de partir en particulier lorsqu’on s’éloigne de notre point de départ. Prendre seulement quelques petites minutes pour faire une inspection du vélo peut éviter bien des tracas.
Tout d’abord, il faut vérifier la pression des pneus (la pression recommandée est généralement inscrite sur le flan du pneu), l’équipement de visibilité obligatoire, vérifier si la chaine saute, l’état des freins en faisant un petit essai.
Pour avoir une sécurité accrue vous pouvez aussi munir votre vélo d’un avertisseur sonore ou une clochette, un rétroviseur, un fanion latéral qui incite l’automobiliste qui double à se tenir à une distance suffisante, des pneus à bandes réfléchissantes et un porte-bagage pour transporter tous vos accessoires en cas de pépin et de quoi casser la croûte.
Le minimum d’outil à toujours avoir avec soit serait une pompe à vélo (attention il faut s’assurer qu’on est en mesure de souffler à la pression recommandée parce qu’une pompe adaptée pour les vélos de montagne ne fera pas nécessairement pour les pneus de route), un kit d’outils ‘‘Allen’’ et un tube de rechange (de la bonne grandeur!), des clefs pour changer le pneu (au besoin). Il faut bien sûr être en mesure de savoir comme réparer une crevaison et notre vélo en cas de problème.
Vélo à assistance électrique
La technologie évolue aussi à niveau des bicyclettes avec la grande popularité depuis quelques années des vélos à assistance électrique. Cependant, vu qu’il est muni d’un moteur électrique ne dépassant pas 500 watts, il y a quelques règles supplémentaires qui s’appliquent. L’âge minimum est de 14 ans et si le conducteur est âgé de moins de 18 ans, il doit posséder un permis autorisant au moins la conduite d’un cyclomoteur. Il est important aussi de spécifier que le casque de vélo est obligatoire. Contrairement au vélo traditionnel, il a le choix d'utiliser ou non une voie cyclable. (Voir le lien sur les vélos à assistance électrique dans la section liens/références)
Pourquoi faut-il rouler dans le même sens que la circulation automobile
Vous répondre que c’est parce que tout le monde le fait déjà serait plutôt simpliste, mais c’est presque ça. Le but est d’assurer une uniformité sur la route pour qu’il n’y ait pas de cyclistes qui se croisent sur le même accotement. C’est même une loi dans le code de la sécurité routière qui stipule qu’il faut rouler dans le sens de la circulation et à l’extrême droite de la chaussée. Il est vrai qu’on peut vouloir voir le trafic qui s’en vient, mais c’est plus prudent de faire confiance, surtout que les automobilistes ne sont pas habitué à voir un cycliste venir en sens inverse dans la même voit qu’eux. Également, il est plus facile pour un automobiliste de calculer la distance qui le sépare du cycliste et de voir s’il a le temps de faire un dépassement sachant qu’il y a une auto qui arrive en sens inverse. Le dépassement se fait aussi plus en douceur parce que la vitesse des deux usagers de la route se soustraient (90 km/h – 25 km/h=65 km/h) s’ils roulent dans le même sens et s’additionnent (90 km/h + 25 km/h=115 km/h) s’ils se croisent.
C’était ma dernière chronique pour la période hivernale. Si vous avez des suggestions, n’hésitez pas à me les faire parvenir. Bon vélo!
Une randonnée à vélo peut être paisible et agréable s’il l’on transporte le bon matériel et surtout si nous avons fait les vérifications d’usage avant de partir en particulier lorsqu’on s’éloigne de notre point de départ. Prendre seulement quelques petites minutes pour faire une inspection du vélo peut éviter bien des tracas.
Tout d’abord, il faut vérifier la pression des pneus (la pression recommandée est généralement inscrite sur le flan du pneu), l’équipement de visibilité obligatoire, vérifier si la chaine saute, l’état des freins en faisant un petit essai.
Pour avoir une sécurité accrue vous pouvez aussi munir votre vélo d’un avertisseur sonore ou une clochette, un rétroviseur, un fanion latéral qui incite l’automobiliste qui double à se tenir à une distance suffisante, des pneus à bandes réfléchissantes et un porte-bagage pour transporter tous vos accessoires en cas de pépin et de quoi casser la croûte.
Le minimum d’outil à toujours avoir avec soit serait une pompe à vélo (attention il faut s’assurer qu’on est en mesure de souffler à la pression recommandée parce qu’une pompe adaptée pour les vélos de montagne ne fera pas nécessairement pour les pneus de route), un kit d’outils ‘‘Allen’’ et un tube de rechange (de la bonne grandeur!), des clefs pour changer le pneu (au besoin). Il faut bien sûr être en mesure de savoir comme réparer une crevaison et notre vélo en cas de problème.
Vélo à assistance électrique
La technologie évolue aussi à niveau des bicyclettes avec la grande popularité depuis quelques années des vélos à assistance électrique. Cependant, vu qu’il est muni d’un moteur électrique ne dépassant pas 500 watts, il y a quelques règles supplémentaires qui s’appliquent. L’âge minimum est de 14 ans et si le conducteur est âgé de moins de 18 ans, il doit posséder un permis autorisant au moins la conduite d’un cyclomoteur. Il est important aussi de spécifier que le casque de vélo est obligatoire. Contrairement au vélo traditionnel, il a le choix d'utiliser ou non une voie cyclable. (Voir le lien sur les vélos à assistance électrique dans la section liens/références)
Pourquoi faut-il rouler dans le même sens que la circulation automobile
Vous répondre que c’est parce que tout le monde le fait déjà serait plutôt simpliste, mais c’est presque ça. Le but est d’assurer une uniformité sur la route pour qu’il n’y ait pas de cyclistes qui se croisent sur le même accotement. C’est même une loi dans le code de la sécurité routière qui stipule qu’il faut rouler dans le sens de la circulation et à l’extrême droite de la chaussée. Il est vrai qu’on peut vouloir voir le trafic qui s’en vient, mais c’est plus prudent de faire confiance, surtout que les automobilistes ne sont pas habitué à voir un cycliste venir en sens inverse dans la même voit qu’eux. Également, il est plus facile pour un automobiliste de calculer la distance qui le sépare du cycliste et de voir s’il a le temps de faire un dépassement sachant qu’il y a une auto qui arrive en sens inverse. Le dépassement se fait aussi plus en douceur parce que la vitesse des deux usagers de la route se soustraient (90 km/h – 25 km/h=65 km/h) s’ils roulent dans le même sens et s’additionnent (90 km/h + 25 km/h=115 km/h) s’ils se croisent.
C’était ma dernière chronique pour la période hivernale. Si vous avez des suggestions, n’hésitez pas à me les faire parvenir. Bon vélo!
vendredi 19 décembre 2008
Premier test pour le réseau blanc
Métro - Isabelle Binggeli
La majorité des cyclistes rangent leur vélo durant la saison froide. Pourtant, certains irréductibles continuent de pédaler, conditions idéales ou pas. Cela, alors que les piétons ont passé la semaine à valser sur les trottoirs glacés et que les automobilistes se sont efforcés de sortir de leur stationnement.
Afin de faciliter les déplacements des cyclistes l’hiver, 30 km de pistes cyclables ont été déneigés et continueront de l’être, gracieuseté de la Ville de Montréal.
Mais attention ! Ce nouveau réseau est une commodité et non une priorité, a averti André Lavallée, responsable de l’aménagement urbain et du transport collectif au comité exécutif. Impos si ble donc de savoir si les pistes seront praticables les jours suivant les précipitations.
« On se doit de veiller d’abord à la sécurité, alors on va accorder la priorité aux entrées d’hôpitaux et de métros, aux voies réservées pour les autobus et aux trottoirs, a-t-il maintenu. Pour le déneigement des pistes cyclables, on fera ce que l’on pourra. »
Déneigées mais boudées
Même déneigées, les pistes et bandes cyclables ne font pas l’unanimité auprès des cyclistes. Par exemple, Julien Vézeau, qui en est à son troisième hiver à vélo, préfère les artères tranquilles où il peut rouler dans les traces des voitures. « Les pistes sont souvent bossues et glacées », fait-il remarquer, à l’instar d’autres cyclistes rencontrés depuis les premières neiges.
Chez Vélo Québec, on reconnaît que le réseau blanc n’est pas populaire auprès de tous. « Les pistes déneigées ne sont pas nécessairement des axes naturels pour les usagers de tous les jours, a admis Patrick Howe, porte-parole de l’organisme. On applaudit néanmoins les efforts de la Ville pour contribuer à de meilleurs services pour les cyclistes. »
M. Howe se dit également satisfait des conditions des pistes, notamment celles qui sont sur la rue Rachel et le boulevard de Maisonneuve, ainsi que les portions sur rues qui ont été bien dégagées jusqu’à maintenant.
S’assurer d’être bien visible
Que ce soit dans les rues ou sur les pistes, les cyclistes doivent redoubler de vigilance durant la grisaille hivernale. Le manque de visibilité leur est d’ailleurs souvent reproché.
Patrick Howe, porte-parole de Vélo Québec souligne que près de 30 % des accidents mortels en vélo surviennent à la tombée du jour. « Nous demandons aux cyclistes de se doter d’un système d’éclairage actif afin d’être bien visibles, a-t-il précisé. Évidem ment, il leur faut aussi conduire avec prudence. »
Même son de cloche chez Julien Vézeau, qui dit être constamment aux aguets et qui fait partie du maigre 12 % de cyclistes munis du système d’éclairage exigé par le code de la sécurité routière. Ce dernier croit cependant que la sécurité doit être l’affaire de tous, autant des automobilistes que des cyclistes.
L’appel au civisme est également lancé par M. Lavallée. « Je demande aux cyclistes d’agir intelligemment, a-t-il insisté. Je constate que les attitudes diffèrent d’une personne à l’autre, mais une responsabilisation de tous les citoyens serait la bienvenue. »
mercredi 17 décembre 2008
Pourquoi la piste cyclable est-elle mieux entretenue l'hiver que les trottoirs ?
Le Devoir - Bernard Descôteaux
Déneigement - Pauvres piétons
Environnement Canada prévoit de 5 à 10 cm de neige pour la plupart des régions aujourd'hui. Rien pour paralyser le Québec, quoique les Montréalais, eux, regarderont tomber cette neige avec inquiétude, éprouvés qu'ils sont par les déficiences de leur service de déneigement.
Admettons d'emblée que déneiger les rues de Montréal ou de Québec n'est pas une mince affaire. Dans la métropole, le budget prévu à cette fin est de 128 millions, auxquels il faudra ajouter probablement 35 autres millions, comme l'an dernier. Dans la Vieille Capitale, ce sera 75 millions, ce qui est beaucoup plus per capita, mais les accumulations de neige y sont plus abondantes. Malgré cela, la palme de l'efficacité revient à cette dernière, où l'interdiction totale de stationnement les nuits de déneigement facilite la tâche.
Ce satisfecit donné à Québec n'empêche pas les citoyens de cette ville de râler. Ils l'ont fait abondamment cet automne lorsque le maire Régis Labeaume a annoncé que, pour économiser, seul un trottoir sur deux sera déneigé dans certaines rues. La pilule est d'autant plus amère que le budget 2009 prévoit des hausses de taxes moyennes de 2,3 %.
Ce qui fait le malheur des piétons de la capitale ferait pourtant le bonheur de bien des Montréalais. Dans certains arrondissements, les trottoirs ne sont tout simplement pas déneigés et quand les cols bleus s'y mettent, il est trop tard. La neige a été transformée en glace par les piétons qui, tant bien mal, se sont frayés un chemin.
Les Montréalais, qui pestent sans cesse contre l'administration Tremblay, n'ont pas toujours raison. Mais dans le cas du déneigement, ils ont de réels motifs de se plaindre. Le retard à réagir la semaine dernière à la première tempête de l'hiver a avivé le souvenir des déboires de la saison dernière. Entendre le jovialiste Marcel Tremblay, responsable des relations avec les citoyens, promettre une autre fois de faire mieux la prochaine fois est inquiétant. Craignons le pire pour aujourd'hui car la neige qu'on nous annonce recouvrira des trottoirs qui, en de nombreux endroits, sont tout simplement des patinoires. Il n'y aura pas d'autre solution que de marcher dans la rue.
La sécurité est l'objectif premier de la politique de déneigement de Montréal. Sur le site Internet de Montréal, on lit que «la sécurité des piétons ainsi que l'accessibilité au réseau de transport en commun, aux hôpitaux, aux écoles et aux institutions sont la priorité des opérations de déneigement». Ah bon! Pourquoi donc alors la piste cyclable du boulevard Maisonneuve est-elle mieux entretenue l'hiver que les trottoirs du centre-ville ?
Avant d'être automobilistes, usagers du transport en commun ou des taxis, tous, nous sommes d'abord piétons. La marche demeure le premier mode de locomotion dans la ville, mais les élus municipaux semblent l'oublier. Suggérons à Marcel Tremblay de faire une marche de santé le lendemain de la prochaine tempête. Peut-être comprendra-t-il mieux la réalité du piéton montréalais.
La grogne des Montréalais à propos du déneigement rappelle celle de voici quatre ans à propos des nids de poule dont le maire Tremblay garde un souvenir douloureux. Ces derniers mois, un effort de planification a été fait pour que les difficultés de l'an dernier ne se répètent pas. On a ainsi prévu qu'un plan spécial d'intervention sera mis en place lors de tempêtes majeures, soit lorsque l'accumulation sera de plus de 30 cm. Cela ne réglera pas pour autant le problème fondamental de coordination des opérations de déneigement entre les 19 arrondissements de Montréal. N'étant pas tous dotés des mêmes budgets, ils ne peuvent pas tous offrir la même qualité de service. Certains ne peuvent pas se permettre de déblayer tous leurs trottoirs. Pourtant, les Montréalais paient tous les mêmes taxes. Pour des raisons d'équité et d'efficacité, le déneigement devrait être confié à la ville centre.
Déneigement - Pauvres piétons
Environnement Canada prévoit de 5 à 10 cm de neige pour la plupart des régions aujourd'hui. Rien pour paralyser le Québec, quoique les Montréalais, eux, regarderont tomber cette neige avec inquiétude, éprouvés qu'ils sont par les déficiences de leur service de déneigement.
Admettons d'emblée que déneiger les rues de Montréal ou de Québec n'est pas une mince affaire. Dans la métropole, le budget prévu à cette fin est de 128 millions, auxquels il faudra ajouter probablement 35 autres millions, comme l'an dernier. Dans la Vieille Capitale, ce sera 75 millions, ce qui est beaucoup plus per capita, mais les accumulations de neige y sont plus abondantes. Malgré cela, la palme de l'efficacité revient à cette dernière, où l'interdiction totale de stationnement les nuits de déneigement facilite la tâche.
Ce satisfecit donné à Québec n'empêche pas les citoyens de cette ville de râler. Ils l'ont fait abondamment cet automne lorsque le maire Régis Labeaume a annoncé que, pour économiser, seul un trottoir sur deux sera déneigé dans certaines rues. La pilule est d'autant plus amère que le budget 2009 prévoit des hausses de taxes moyennes de 2,3 %.
Ce qui fait le malheur des piétons de la capitale ferait pourtant le bonheur de bien des Montréalais. Dans certains arrondissements, les trottoirs ne sont tout simplement pas déneigés et quand les cols bleus s'y mettent, il est trop tard. La neige a été transformée en glace par les piétons qui, tant bien mal, se sont frayés un chemin.
Les Montréalais, qui pestent sans cesse contre l'administration Tremblay, n'ont pas toujours raison. Mais dans le cas du déneigement, ils ont de réels motifs de se plaindre. Le retard à réagir la semaine dernière à la première tempête de l'hiver a avivé le souvenir des déboires de la saison dernière. Entendre le jovialiste Marcel Tremblay, responsable des relations avec les citoyens, promettre une autre fois de faire mieux la prochaine fois est inquiétant. Craignons le pire pour aujourd'hui car la neige qu'on nous annonce recouvrira des trottoirs qui, en de nombreux endroits, sont tout simplement des patinoires. Il n'y aura pas d'autre solution que de marcher dans la rue.
La sécurité est l'objectif premier de la politique de déneigement de Montréal. Sur le site Internet de Montréal, on lit que «la sécurité des piétons ainsi que l'accessibilité au réseau de transport en commun, aux hôpitaux, aux écoles et aux institutions sont la priorité des opérations de déneigement». Ah bon! Pourquoi donc alors la piste cyclable du boulevard Maisonneuve est-elle mieux entretenue l'hiver que les trottoirs du centre-ville ?
Avant d'être automobilistes, usagers du transport en commun ou des taxis, tous, nous sommes d'abord piétons. La marche demeure le premier mode de locomotion dans la ville, mais les élus municipaux semblent l'oublier. Suggérons à Marcel Tremblay de faire une marche de santé le lendemain de la prochaine tempête. Peut-être comprendra-t-il mieux la réalité du piéton montréalais.
La grogne des Montréalais à propos du déneigement rappelle celle de voici quatre ans à propos des nids de poule dont le maire Tremblay garde un souvenir douloureux. Ces derniers mois, un effort de planification a été fait pour que les difficultés de l'an dernier ne se répètent pas. On a ainsi prévu qu'un plan spécial d'intervention sera mis en place lors de tempêtes majeures, soit lorsque l'accumulation sera de plus de 30 cm. Cela ne réglera pas pour autant le problème fondamental de coordination des opérations de déneigement entre les 19 arrondissements de Montréal. N'étant pas tous dotés des mêmes budgets, ils ne peuvent pas tous offrir la même qualité de service. Certains ne peuvent pas se permettre de déblayer tous leurs trottoirs. Pourtant, les Montréalais paient tous les mêmes taxes. Pour des raisons d'équité et d'efficacité, le déneigement devrait être confié à la ville centre.
mardi 16 décembre 2008
Québécois sur la route : prenez garde !
La Presse - Émilie Côté
Les deux tiers des Québécois jugent que les conducteurs québécois sont agressifs, révèle un récent sondage Léger Marketing. Et moins d'un cycliste sur deux se sent en sécurité sur les routes de la province.
Pour les Québécois craintifs au volant, la vitesse des automobilistes est la première cause d'insécurité routière. Chez les personnes à vélo ou à pied, c'est la deuxième raison évoquée. « Il y a un consensus social contre l'alcool au volant, mais pas contre la vitesse. Il y a un gros travail à faire là-dessus », indique Jean-Marie de Koninck, président de la Table québécoise de la sécurité routière.
Le rapport d'étude préparé par Léger Marketing pour la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) s'intitule Les Québécois et la courtoisie sur la route. Il a été obtenu par La Presse en vertu de la loi d'accès à l'information.
« C'est un sondage post-campagne, indique Gino Desrosiers, porte-parole à la SAAQ. Il mesure certaines tendances ou comportements en lien avec le thème. »
Près de neuf répondants sur dix considèrent que la courtoisie est un «problème important» sur les routes du Québec. Seulement 43% des répondants trouvent que les automobilistes sont courtois, et deux personnes sur trois jugent qu'« ils sont agressifs sur les routes ». « Mais peu d'entre eux avouent poser des gestes disgracieux », soulève le rapport. Même que plus de trois conducteurs sur quatre se félicitent d'avoir cédé le passage à un autre usager de la route.
M. de Koninck rappelle que pour beaucoup d'automobilistes québécois, « ce sont les autres qui conduisent mal ». « Il y a un comportement paradoxal. Les gens disent que rouler vite est dangereux, mais eux-mêmes roulent vite. »
C'est la même chose pour l'alcool au volant, poursuit le président-fondateur d'Opération Nez rouge, faisant référence à un article paru dans nos pages le week-end dernier. « Pour 97% des Québécois, l'alcool au volant est intolérable, mais 12% des Québécois avouent prendre leur véhicule après avoir bu, déplore-t-il. C'est typique de la nature humaine, mais c'est dominant au Québec. »
Jean-Marie de Koninck se réjouit que la sécurité routière soit devenue un enjeu de société, autant pour la SAAQ, les corps policiers que pour le ministère des Transports. « Tout le monde veut intervenir dans le même sens, mais il reste des récalcitrants derrière le volant. »
« C'est pour cela qu'on parle de responsabilité routière, commente Lise Tourigny, chef de service des usagers de la route à la SAAQ. De penser que ce sont les autres qui sont responsables, et non soi, c'est dépersonnalisant. » Des cyclistes dangereux, mais craintifs...
Selon le sondage Léger Marketing, les Québécois ont une meilleure opinion des cyclistes et des piétons, qui ont des «taux de courtoisie» respectifs de 51% et 64%.
Le sondage souligne que les Montréalais sont plus dérangés par les piétons qui ne traversent pas les rues au bon moment ou au bon endroit. En vélo, c'est plutôt le non-respect du Code de la sécurité routière qui dérange.
Selon M. De Koninck, « il y a un travail à faire avec les cyclistes ». « Il y en a qui n'arrêtent pas aux feux de circulation. C'est incroyable. »
Près du tiers des répondants considèrent que les cyclistes sont dangereux sur les routes. Mais à l'inverse, la moitié des cyclistes ne se sentent pas en sécurité en roulant sur les routes de la province.
« C'est le comportement des automobilistes qui insécurise le plus les cyclistes, indique Patrick Howe, porte-parole de Vélo Québec. C'est un facteur plus important que l'absence des pistes cyclables. »
M. Howe rappelle aussi que « les cyclistes affichent le meilleur bilan routier ». Bon an mal an, de 15 à 20 personnes meurent à vélo chaque année au Québec, contre environ 100 piétons et 550 automobilistes.
Et la cause première de la mort des cyclistes ? « La consommation d'alcool et la vitesse des automobilistes », souligne-t-il.
Patrick Howe déplore néanmoins qu'il y ait peu de campagnes se sensibilisation - et même de moyens coercitifs - pour améliorer le comportement des cyclistes. Selon lui, c'est une question de priorité, car les statistiques montrent surtout du doigt les automobilistes.
Il rappelle toutefois un point : « Si c'est l'automobiliste qui brûle un feu rouge, c'est lui met le plus les autres en danger. »
- Avec la collaboration de William Lecleerc
Pour le rapport d'étude intitulé Les Québécois et la courtoisie sur les routes, Léger Marketing a mené des entrevues téléphoniques auprès de 1356 Québécois, âgés de 16 ans et plus. Les entrevues ont été réalisées du 30 juillet au 7 août 2008. La marge d'erreur est de 2,66 points de pourcentage, 19 fois sur 20.
Les deux tiers des Québécois jugent que les conducteurs québécois sont agressifs, révèle un récent sondage Léger Marketing. Et moins d'un cycliste sur deux se sent en sécurité sur les routes de la province.
Pour les Québécois craintifs au volant, la vitesse des automobilistes est la première cause d'insécurité routière. Chez les personnes à vélo ou à pied, c'est la deuxième raison évoquée. « Il y a un consensus social contre l'alcool au volant, mais pas contre la vitesse. Il y a un gros travail à faire là-dessus », indique Jean-Marie de Koninck, président de la Table québécoise de la sécurité routière.
Le rapport d'étude préparé par Léger Marketing pour la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) s'intitule Les Québécois et la courtoisie sur la route. Il a été obtenu par La Presse en vertu de la loi d'accès à l'information.
« C'est un sondage post-campagne, indique Gino Desrosiers, porte-parole à la SAAQ. Il mesure certaines tendances ou comportements en lien avec le thème. »
Près de neuf répondants sur dix considèrent que la courtoisie est un «problème important» sur les routes du Québec. Seulement 43% des répondants trouvent que les automobilistes sont courtois, et deux personnes sur trois jugent qu'« ils sont agressifs sur les routes ». « Mais peu d'entre eux avouent poser des gestes disgracieux », soulève le rapport. Même que plus de trois conducteurs sur quatre se félicitent d'avoir cédé le passage à un autre usager de la route.
M. de Koninck rappelle que pour beaucoup d'automobilistes québécois, « ce sont les autres qui conduisent mal ». « Il y a un comportement paradoxal. Les gens disent que rouler vite est dangereux, mais eux-mêmes roulent vite. »
C'est la même chose pour l'alcool au volant, poursuit le président-fondateur d'Opération Nez rouge, faisant référence à un article paru dans nos pages le week-end dernier. « Pour 97% des Québécois, l'alcool au volant est intolérable, mais 12% des Québécois avouent prendre leur véhicule après avoir bu, déplore-t-il. C'est typique de la nature humaine, mais c'est dominant au Québec. »
Jean-Marie de Koninck se réjouit que la sécurité routière soit devenue un enjeu de société, autant pour la SAAQ, les corps policiers que pour le ministère des Transports. « Tout le monde veut intervenir dans le même sens, mais il reste des récalcitrants derrière le volant. »
« C'est pour cela qu'on parle de responsabilité routière, commente Lise Tourigny, chef de service des usagers de la route à la SAAQ. De penser que ce sont les autres qui sont responsables, et non soi, c'est dépersonnalisant. » Des cyclistes dangereux, mais craintifs...
Selon le sondage Léger Marketing, les Québécois ont une meilleure opinion des cyclistes et des piétons, qui ont des «taux de courtoisie» respectifs de 51% et 64%.
Le sondage souligne que les Montréalais sont plus dérangés par les piétons qui ne traversent pas les rues au bon moment ou au bon endroit. En vélo, c'est plutôt le non-respect du Code de la sécurité routière qui dérange.
Selon M. De Koninck, « il y a un travail à faire avec les cyclistes ». « Il y en a qui n'arrêtent pas aux feux de circulation. C'est incroyable. »
Près du tiers des répondants considèrent que les cyclistes sont dangereux sur les routes. Mais à l'inverse, la moitié des cyclistes ne se sentent pas en sécurité en roulant sur les routes de la province.
« C'est le comportement des automobilistes qui insécurise le plus les cyclistes, indique Patrick Howe, porte-parole de Vélo Québec. C'est un facteur plus important que l'absence des pistes cyclables. »
M. Howe rappelle aussi que « les cyclistes affichent le meilleur bilan routier ». Bon an mal an, de 15 à 20 personnes meurent à vélo chaque année au Québec, contre environ 100 piétons et 550 automobilistes.
Et la cause première de la mort des cyclistes ? « La consommation d'alcool et la vitesse des automobilistes », souligne-t-il.
Patrick Howe déplore néanmoins qu'il y ait peu de campagnes se sensibilisation - et même de moyens coercitifs - pour améliorer le comportement des cyclistes. Selon lui, c'est une question de priorité, car les statistiques montrent surtout du doigt les automobilistes.
Il rappelle toutefois un point : « Si c'est l'automobiliste qui brûle un feu rouge, c'est lui met le plus les autres en danger. »
- Avec la collaboration de William Lecleerc
Pour le rapport d'étude intitulé Les Québécois et la courtoisie sur les routes, Léger Marketing a mené des entrevues téléphoniques auprès de 1356 Québécois, âgés de 16 ans et plus. Les entrevues ont été réalisées du 30 juillet au 7 août 2008. La marge d'erreur est de 2,66 points de pourcentage, 19 fois sur 20.
Impolis ou ignorants?
La Presse - Marie-Claude Lortie
Soucieuse d'améliorer la qualité de vie de tout le monde sur nos routes, la Société d'assurance automobile du Québec a commandé une étude pour savoir si les usagers perçoivent un problème de courtoisie.
Oui, répondent-ils en choeur.
Ça tombe bien, parce que la SAAQ avait justement mis en marche une campagne de pub pro-courtoisie dont elle fait évaluer la réception par le même sondage...
Par cette étude, la société d'État nous montre qu'elle se préoccupe d'un problème gravissime qui sévit actuellement au Québec et à Montréal, soit l'anarchie et le je-m'en-foutisme sur nos routes.
Le hic, c'est qu'avec un tel sondage, qui se préoccupe essentiellement de perceptions, on passe dans la voie de desserte, à côté du problème. Pas loin, mais à côté.
D'abord, il est clair que ça va mal dans les rues et sur les routes. Les automobilistes brûlent les feux rouges, les piétons traversent les artères alors que la main censée leur interdire d'avancer est allumée, les cyclistes roulent à l'envers dans les sens interdits... Les automobilistes remplissent les intersections et causent des bouchons, s'invectivent, se dépassent par la droite... Sur les autoroutes, on crie, on gesticule, on se fait des bras d'honneur.
Ce n'est pas le Far West, mais parfois, on a l'impression que si.
La SAAQ a donc tout à fait raison de s'inquiéter.
Mais doit-elle s'en faire avec nos sautes d'humeur? Notre manque de politesse? Notre goujaterie. Ou ne devrait-elle pas plutôt s'insurger de notre ignorance du Code de la route et du chaos qui en découle?
Le gars qui en coupe un autre en entrant sur l'autoroute est-il impoli ou n'est-il pas plutôt tout simplement incapable de comprendre ce que veut dire, en français, en termes routiers, le mot «céder» ? Sait-il ce que signifie le triangle rouge et blanc à l'envers?
Voilà qui serait un sondage intéressant. Un sondage mesurant le niveau de connaissance du Code de la route chez les automobilistes. Et quel pourcentage, croyez-vous, saurait que «céder» signifie qu'ils sont obligés de laisser passer tous les autres, jusqu'à une bonne grosse éclaircie, avant d'entrer sur l'autoroute, même s'ils sont arrivés avant...
Le sondage que nous publions aujourd'hui dit qu'une des choses qui agacent le plus les gens est cette habitude qu'ont certains conducteurs pressés de les coller aux fesses sur la route.
Effectivement, c'est fort agaçant.
Mais ces colleux d'autoroute - qu'on pourrait aussi appeler les «appeleux de phares» - savent-ils qu'il y a une raison pour laquelle il ne faut pas faire ça? Moi, je pense qu'ils dormaient - comme plusieurs d'entre nous - dans leurs cours théoriques de conduite le jour où le prof a expliqué la nécessité d'augmenter, selon la vitesse, la distance à garder avec le véhicule nous précédant sur la route, pour laisser à notre voiture l'espace nécessaire pour s'immobiliser complètement en cas de freinage brusque.
Là comme ailleurs, ce n'est pas tant la courtoisie qui manque à ces gens que la compréhension des conséquences de leurs décisions. Si la SAAQ a envie de faire des campagnes d'éducation publique, c'est sur ce genre de sujet qu'elle devrait se concentrer. Pourquoi la société d'État choisit-elle de nous expliquer dans une pub qu'on se sent mieux quand on est gentil, alors qu'un message pourrait tout simplement expliquer que se rapprocher excessivement d'un autre véhicule sur l'autoroute, c'est s'exposer à un risque de carambolage avec augmentation de prime d'assurance garantie pour celui qui emboutit l'autre.
Ne serait-ce pas plus efficace?
Pour ce qui est des cyclistes, c'est la même chose. Ce n'est pas de courtoisie qu'il faut leur parler, mais de la base. Feu rouge, stop... À Montréal, c'est systématique, à moins de forces majeures - des voitures qui arrivent dans la rue perpendiculaire - ils se moquent complètement de la signalisation aux intersections. Et c'est sans parler de leur mépris pour les sens interdits. Pensez-vous que c'est en leur disant qu'on passe une meilleure journée après avoir laissé passer quelqu'un qu'ils vont arrêter de parler au cellulaire en zigzaguant entre les camions?
Et les piétons? Eh bien eux, ils sont très souvent victimes de l'analphabétisme routier des conducteurs qui semblent ignorer qu'ils ont très, très, très souvent priorité.
En revanche, eux non plus n'ont pas un dossier sans tache. Quelqu'un, au fait, leur a-t-il expliqué que lorsqu'il y a une main orange illuminée dans la petite boîte noire qui leur sert de feu de circulation, ils ne sont pas censés traverser, même si le feu de circulation des voitures est vert?
Ça aussi serait une campagne d'information nécessaire à Montréal.
Évidemment, direz-vous, il y a déjà eu un épisode de Passe-Partout sur l'art de bien traverser la rue. Ou était-ce Caillou? Peu importe. L'important, c'est qu'on est apparemment prêts pour la version pour adultes.
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lundi 15 décembre 2008
Chronique #2
Vélo en ville
Avec la montée de la conscience environnementale et la forte fluctuation du prix de l’essence (on ne peut plus parler seulement de la hausse!), plusieurs personnes optent pour la bicyclette comme moyen de transport pour aller au travail ou pour faire leurs courses. Pour assurer une meilleure sécurité des cyclistes, il est important de connaître certaines règles de base. En premier lieu, lorsqu’on immobilise sont véhicule en bordure de la rue, il est important de vérifier s’il n’y pas un cycliste qui s’en vient avant d’ouvrir sa portière. Également, en tout temps, il faut garder une bonne distance avec le cycliste pour lui laisser une marge de manœuvre et lorsque la situation le permet, de dépasser le cycliste dans l’autre voie.
Les cyclistes doivent aussi se méfier des véhicules qui sortent d’une entrée privée, des autobus (qu’il ne faut surtout pas dépasser par la droite), des véhicules qui tournent à droite au feu rouge et des espaces entre les véhicules stationnés (roulez en ligne droite pour être vu des automobilistes). En résumé avant d’effectuer une manœuvre, établissez un contact visuel avec le conducteur pour vous assurer qu’il vous a vu.
Les vélos ne sont pas munis de feux clignotants ou de phares d’arrêt. Ils signalent leur intention avec des gestes. Voici, les signes que les cyclistes utilisent pour montrer leurs intentions à l’approche d’une intersection:
Au niveau de la circulation, le cycliste est soumis au code de la sécurité routière et à la signalisation comme les automobiles, c'est-à-dire de s’arrêter aux feux rouges et aux arrêts, de ne pas circuler en sens inverse de la circulation et de consommer des boissons alcoolisées en circulant. Il est également soumis à des règles spécifiques, soit de ne pas circuler sur les trottoirs, transporter un passager, sauf si un siège est prévu à cet effet, de circuler avec un baladeur, de circuler entre deux rangées de véhicules en mouvement et il doit emprunter la voie cyclable lorsque la chaussée en comporte une. Des sanctions peuvent s’appliquer allant de 15 à 30$ et même de recevoir des points d’inaptitude sur le permis de conduire du cycliste.
Vélo libre-service
Le principe des vélos libre-service ou vélos partagés est la mise à disposition, gratuitement ou non, de vélos dans un but principalement de déplacement.
Le concept est concentré pour l’instant en Europe. On a beaucoup entendu parlé des Vélib’, système qui a été implanté le 15 juillet 2007 à Paris où la croissance a été fulgurante. À la fin 2007, on comptait plus de 20 600 vélos répartis dans 1 451 stations. Cependant, ils n’ont pas été à l’abri de nombreux pépins comme l’usure, le vandalisme et le manque de vélos à certaines stations très achalandées.
Montréal sera l'une des premières villes nord-américaines à implanter un service de vélo en libre-service. La phase de test commencera probablement à l'automne 2008 et au printemps 2009, 2400 vélos seront mis à la disposition des montréalais, répartis dans environ 300 stations.
Vélo de soir
La priorité numéro un pour un cycliste qui veut être dépassé de façon sécurité est d’être bien vu. La situation est d’autant plus critique lorsque le temps est nuageux ou sombre comme en fin de journée.
Depuis le 1er octobre, à Paris, le gilet jaune fluo est obligatoire pour circuler hors agglomération de nuit ou de jour lorsque la visibilité est insuffisante (pluie, brouillard). On a distribué des milliers de gilets gratuitement dans le but de faire prendre conscience aux cyclistes de l’importance d’être bien identifiable la nuit, en ville comme hors agglomération. C’est un très bel exemple qu’il faut être le plus visible possible la nuit autant en ville qu’en dehors. En tout temps, il est obligatoire d’avoir sur sa bicyclette un réflecteur blanc à l'avant, un réflecteur rouge à l'arrière, un réflecteur jaune à chaque pédale, un réflecteur jaune fixé aux rayons de la roue avant et un réflecteur rouge fixé aux rayons de la roue arrière. La nuit, toute bicyclette doit être munie d'au moins un phare blanc à l'avant pour voir venir les obstacles possibles devant et d'un feu rouge à l'arrière (soit à l’intérieur d’une poche transparente d'un vêtement ou fixé sur la tige de selle) pour s’assurer d’être vu.
Cependant, c’est le minimum. Pour accroitre davantage sa sécurité lorsque l’accotement est étroit, que la circulation automobile est dense ou que l’éclairage des rues est insuffisant, on peut ajouter des accessoires qui vont encore mieux assurer notre sécurité. Il faut toujours avoir en tête que 29% des accidents mortels affectant les cyclistes surviennent après la tombée du jour. Des vêtements clairs ou, encore mieux, réfléchissants permettent d’être vu des automobilistes à une plus grande distance. Maintenant, il est possible de se procurer des pneus, des sacoches de vélo, des pince-pantalons ou des espadrilles avec bandes réfléchissantes ou d’apposer soi-même celles-ci sur les vêtements. Et, bien entendu, le dossard demeure le plus efficace pour se faire voir!
Il faut également adapter notre conduite en collant l’accotement le plus possible.
C’est maintenant la fin de ma seconde chronique. Dans la prochaine, il sera question de l’inspection mécanique avant une randonnée, des vélos à assistance électrique et je vais répondre à la question suivante : pourquoi faut-il rouler dans le même sens que la circulation automobile?
Avec la montée de la conscience environnementale et la forte fluctuation du prix de l’essence (on ne peut plus parler seulement de la hausse!), plusieurs personnes optent pour la bicyclette comme moyen de transport pour aller au travail ou pour faire leurs courses. Pour assurer une meilleure sécurité des cyclistes, il est important de connaître certaines règles de base. En premier lieu, lorsqu’on immobilise sont véhicule en bordure de la rue, il est important de vérifier s’il n’y pas un cycliste qui s’en vient avant d’ouvrir sa portière. Également, en tout temps, il faut garder une bonne distance avec le cycliste pour lui laisser une marge de manœuvre et lorsque la situation le permet, de dépasser le cycliste dans l’autre voie.
Les cyclistes doivent aussi se méfier des véhicules qui sortent d’une entrée privée, des autobus (qu’il ne faut surtout pas dépasser par la droite), des véhicules qui tournent à droite au feu rouge et des espaces entre les véhicules stationnés (roulez en ligne droite pour être vu des automobilistes). En résumé avant d’effectuer une manœuvre, établissez un contact visuel avec le conducteur pour vous assurer qu’il vous a vu.
Les vélos ne sont pas munis de feux clignotants ou de phares d’arrêt. Ils signalent leur intention avec des gestes. Voici, les signes que les cyclistes utilisent pour montrer leurs intentions à l’approche d’une intersection:
Au niveau de la circulation, le cycliste est soumis au code de la sécurité routière et à la signalisation comme les automobiles, c'est-à-dire de s’arrêter aux feux rouges et aux arrêts, de ne pas circuler en sens inverse de la circulation et de consommer des boissons alcoolisées en circulant. Il est également soumis à des règles spécifiques, soit de ne pas circuler sur les trottoirs, transporter un passager, sauf si un siège est prévu à cet effet, de circuler avec un baladeur, de circuler entre deux rangées de véhicules en mouvement et il doit emprunter la voie cyclable lorsque la chaussée en comporte une. Des sanctions peuvent s’appliquer allant de 15 à 30$ et même de recevoir des points d’inaptitude sur le permis de conduire du cycliste.
Vélo libre-service
Le principe des vélos libre-service ou vélos partagés est la mise à disposition, gratuitement ou non, de vélos dans un but principalement de déplacement.
Le concept est concentré pour l’instant en Europe. On a beaucoup entendu parlé des Vélib’, système qui a été implanté le 15 juillet 2007 à Paris où la croissance a été fulgurante. À la fin 2007, on comptait plus de 20 600 vélos répartis dans 1 451 stations. Cependant, ils n’ont pas été à l’abri de nombreux pépins comme l’usure, le vandalisme et le manque de vélos à certaines stations très achalandées.
Montréal sera l'une des premières villes nord-américaines à implanter un service de vélo en libre-service. La phase de test commencera probablement à l'automne 2008 et au printemps 2009, 2400 vélos seront mis à la disposition des montréalais, répartis dans environ 300 stations.
Vélo de soir
La priorité numéro un pour un cycliste qui veut être dépassé de façon sécurité est d’être bien vu. La situation est d’autant plus critique lorsque le temps est nuageux ou sombre comme en fin de journée.
Depuis le 1er octobre, à Paris, le gilet jaune fluo est obligatoire pour circuler hors agglomération de nuit ou de jour lorsque la visibilité est insuffisante (pluie, brouillard). On a distribué des milliers de gilets gratuitement dans le but de faire prendre conscience aux cyclistes de l’importance d’être bien identifiable la nuit, en ville comme hors agglomération. C’est un très bel exemple qu’il faut être le plus visible possible la nuit autant en ville qu’en dehors. En tout temps, il est obligatoire d’avoir sur sa bicyclette un réflecteur blanc à l'avant, un réflecteur rouge à l'arrière, un réflecteur jaune à chaque pédale, un réflecteur jaune fixé aux rayons de la roue avant et un réflecteur rouge fixé aux rayons de la roue arrière. La nuit, toute bicyclette doit être munie d'au moins un phare blanc à l'avant pour voir venir les obstacles possibles devant et d'un feu rouge à l'arrière (soit à l’intérieur d’une poche transparente d'un vêtement ou fixé sur la tige de selle) pour s’assurer d’être vu.
Cependant, c’est le minimum. Pour accroitre davantage sa sécurité lorsque l’accotement est étroit, que la circulation automobile est dense ou que l’éclairage des rues est insuffisant, on peut ajouter des accessoires qui vont encore mieux assurer notre sécurité. Il faut toujours avoir en tête que 29% des accidents mortels affectant les cyclistes surviennent après la tombée du jour. Des vêtements clairs ou, encore mieux, réfléchissants permettent d’être vu des automobilistes à une plus grande distance. Maintenant, il est possible de se procurer des pneus, des sacoches de vélo, des pince-pantalons ou des espadrilles avec bandes réfléchissantes ou d’apposer soi-même celles-ci sur les vêtements. Et, bien entendu, le dossard demeure le plus efficace pour se faire voir!
Il faut également adapter notre conduite en collant l’accotement le plus possible.
C’est maintenant la fin de ma seconde chronique. Dans la prochaine, il sera question de l’inspection mécanique avant une randonnée, des vélos à assistance électrique et je vais répondre à la question suivante : pourquoi faut-il rouler dans le même sens que la circulation automobile?